J'avais déjà lu quelques ouvrages sur l'intervention de "Dieux" extraterrestres dans la genèse de la terre et de l'humanité comme les ouvrages de Zecharia Sitchin sur les Anunnaki ou sur les "anciens Dieux" extraterrestres d'Erich von Däniken ou de Robert Charroux. Mais ceux-ci restaient très abstraits et donc comme décorporés et irréels. J'avais pris connaissance de la thèse qui me semblait un peu folle de David Icke sur l'importance de l'emprise d'une race extraterrestre reptilienne sur notre histoire passée et contemporaine mais j'avais également lu le livre remarquable de R.A Boulay sur les innombrables traces qu'avaient laissé des êtres de type reptilien dans la grande majorité des civilisations anciennes. J'étais donc très curieux de découvrir comment Anton allait aborder cette thématique de la présence reptilienne dans l'histoire de l'humanité. Ce que j'ai découvert en parcourant le livre m'a proprement fasciné au fil des pages. D'autant plus que l'auteur, par un pertinent travail de décodage linguistique mettait en relief l'importance de la langue sumérienne et d'un langage source encore plus ancien dans des mots et des concepts utilisés par des langues de peuples anciens ou dits "primitifs" comme les Indiens Hopis ou les Dogons du Mali. On découvrait que cette langue source dont le Sumérien était issu avait servi à former des mots pour désigner des réalités très importantes ou des divinités dans ces cultures locales. De plus, Parks décrivait ces anciens "Dieux" sumériens de manière bien plus complexe et réaliste que ne le faisait Zecharia Sitchin. En effet, là où Sitchin montre les Anunnaki comme une société très hiérarchisée et centralisée, Anton Parks décrit un univers infiniment plus riche. En fait, les Anunnakis ne représentent qu'une caste de colonisateurs guerriers de type reptilien alors qu'il existe une multitude de "races" reptiliennes de diverses origines, à polarité féminine, à polarité masculine, à double polarité ainsi que des races extraterrestres planificatrices, créatrices de vie et donc de conscience. Au moment où je fermais le livre, mon esprit était agité d'une multitude de questions et de remises en question, de réorganisations de ma cosmogonie personnelle et il ne me restait plus qu'une chose à faire : contacter immédiatement l'auteur de ce livre provocateur d'un mini séisme interne. Ce que je fis le lendemain par téléphone. Et à mon grand soulagement, j'avais au bout du fil un individu tout à fait raisonnable, calme, plutôt introverti et disposé à répondre à toutes ces questions qui se bousculaient. Ce qu'il fit par la présente interview. Il m'en a donné d'autres par la suite et j'ai eu l'occasion de le rencontrer à de nombreuses reprises, ce qui n'a fait que me confirmer que j'étais devant quelqu'un de vraiment très sensé, un brin renfermé, avec ses moments de brillances et de faiblesses, bref quelqu'un d'équilibré, quelqu'un qui tente de comprendre avec un mélange de passion et de réserve la manière dont ce monde de fous fonctionne et ce qui le fait tourner. En c e sens, Anton est un peu moins comme tout le monde. C'est une donnée importante en ce qui me concerne car cela me permet de mieux appréhender les intentions d'un auteur et de voir si nous partageons des points communs dans l'affectif, c'est-à-dire dans cette façon de ressentir les autres et l'univers qui nous entoure.

J'étais fortement préoccupé à l'époque par le sujet du conditionnement et du contrôle de l'esprit rempli par les religions et les sectes dans l'histoire de nos civilisations. Et Anton Parks montrait de façon éclatante dans son livre comment une caste d'extraterrestres reptiliens à polarité masculine, agissant comme des sortes de seigneurs de guerre, avait pu jouer un rôle primordial dans la genèse des religions judéo-chrétiennes qui sont essentiellement patriarcales, messianiques et apocalyptiques. Parks montrait que ces thèmes d'un Dieu masculin, colérique, châtiant l'homme désobéissant et d'un messie sauvant les justes n'avaient pas surgi de façon innocente dans notre histoire.

L'autre aspect totalement fascinant et atypique de l'ouvrage était justement son aspect subjectif, à savoir la manière dont l'auteur raconte des événements relatifs à un passé tellement éloigné qu'il dépasse notre entendement humain avec un double point de vue que l'on ressent de manière assez aiguë : le point de vue "humain" d'Anton Parks, l'auteur, les émotions qu'il n'a sans doute pas pu cacher lorsqu'il décrit dans le détail les personnages - les innombrables races de Dieux extraterrestres et des lieux extraordinaires - planètes et cœurs de planètes de systèmes solaires lointains. Et le point de vue du "héros" non humain, inhumain, proche et éloigné de notre entendement et dont on découvre au fil du récit la complexité des mobiles et du caractère. Tout comme on découvre petit à petit la place centrale qu'il occupera dans le panthéon des "Dieux" de l'homo sapiens sapiens. Il sera l'Enki sumérien et de multiples surnoms puis avatars comme l'Osiris égyptien, son fils Horus, le Lucifer porteur de lum ière diabolisé par les religions du livre, l'image du Prométhée qui a défié l'autorité des Dieux patriarcaux pour apporter la connaissance à ces extraordinaires créatures que sont les hommes. En effet, l'homme est pour les "Dieux" un pitoyable fœtus à peine intelligent, fourbe et dangereux, un esclave mais d'autres "Dieux" savent très bien que le projet humain avait fait l'objet d'un hold-up et qu'il contenait au départ les germes d'un miraculeux programme de vie et de conscience. C'est ce mystère qu'il nous est proposé de découvrir avec des mots humains placés sur des intentions et une réalité extraterrestre, qui dépasse donc pour l'instant ce que notre système cognitif est capable de concevoir.

Le plus étonnant dans toute cette affaire est qu'au cours d'enquêtes réalisées dans le cadre du phénomène des "whistleblowers" {dénonciateurs} américains, ces témoins mili-taires ou scientifiques qui ont été confrontés à des Ovnis ou des extraterrestres dans le cadre de leur travail, j'ai pu me rendre compte que l'existence des Anunnakis était confirmée par certaines de ces témoins. À ma grande stupéfaction, j'ai constaté par exemple qu'un militaire comme Bob Dean estimait au terme de plus de 40 années d'expériences, de contacts avec des collègues militaires que les Anunnakis des textes sumériens "existaient, avaient un rapport avec notre genèse ... et étaient certainement toujours présents dans notre environnement aujourd'hui". Ces témoins, encore relativement ignorés par les médias et l'ufologie française, sont intéressants car ils représentent un mouvement inédit de militaires, de scientifiques ou de fonctionnaires ayant travaillé pour ce fameux cartel militaro-industriel, qui veut faire la lumière sur tout ce que ce cartel cache au grand public. Certains estiment qu'il s'agit d'une œuvre de désinformation mais si c'est le cas, il s'agit d'une entreprise de manipulation massive (car ces témoins sont très nombreux), très organisée, préméditée et concertée et cela signifie que cette entreprise de désinformation dissimule une réalité encore plus inavouable ou bizarre que ce que l'on cherche à dissimuler. D'une manière ou d'une autre, ces témoins de l'ombre ne peuvent être ignorés. Et il est donc tout à fait envisageable qu'à terme, les propos d'Anton reçoivent une confirmation par l'actualité ufologique contemporaine.

L'interview qui suit est donc la première que l'auteur m'a donnée et elle a suscité des réactions positives, souvent chargées en émotions, des lecteurs de notre site Karmapolis. Je vous conseille vivement de lire cette interview à deux reprises : l'une avant la lecture de ce livre et l'autre après. En lisant l'interview avant, certes vous tricherez un peu mais vous serez préparé à ce bond dans l'inconnu et donc plus attentif aux 1001 détails qui fourmillent dans le récit, concernant les us et coutumes de ces "Êtres avancés" aux agissements tantôt sordides tantôt bénéfiques, concernant la langue source et surtout dans quelle mesure, ce passé a imprégné et conditionné le nôtre de manière universelle, dans presque l'ensemble des ethnies primitives dont nous sommes issus et qui, pour certaines, subsistent encore aujourd'hui sous une forme ou une autre (comme les Dogons au Mali, des groupes Zoulous en Afrique du Sud ou des ethnies amérindiennes). Et après avoir lu le livre, vous aurez sans doute un autre éclairage sur les nombreuses questions que cette lecture aura soulevées.

Vous me direz qu'il y aura toujours un problème de preuves avec ce type d'expériences. Je répondrais qu'au final, la seule preuve recevable sera incarnée par la descente d'un vaisseau extraterrestre place de la Concorde à Paris, dans les jardins de la Maison-Blanche ou dans le QG de l'Otan à Bruxelles et que des êtres en descendent pour nous confirmer qu'il y a eu effectivement un énorme interventionnisme extraterrestre dans la genèse de la vie sur terre, que notre planète est effectivement une sorte de grand zoo d'un sublime parc naturel, de réserve écologique géante dont nous faisons partie et que nous ne pouvons la détruire. Et qu'effectivement, les Sumériens ainsi que d'autres civilisations conservent dans leur histoire les échos déformés de cette intervention. Mais souhaitez-vous vraiment que ce type d'événement survienne ? Car si c'était le cas, je crois que ce serait mauvais signe, et à ce moment là, les livres d'Anton ne seraient plus vraiment importants. Vous préférerez de loin l'histoire te lle que la relate Anton et souhaiterez qu'il puisse la poursuivre à travers de nombreux tomes. C'est ce que je lui souhaite tant j'ai hâte d'en savoir plus sur notre Genèse.

Karmaone, Octobre 2007 (?Karmapolis/ Nexus magazine édition française)